La cohabitation hommes-oiseaux peut parfois être mal vécue, et tout en étant sensible à la richesse apportée par la présence des oiseaux, vous pouvez être indisposé par les comportements naturels de certaines espèces.

Nous vous proposons ici une liste des situations les plus usuellement rencontrées, avec les solutions possibles. Certaines d’entre elles sont détaillées dans un site suisse, mais peuvent être appliquées au contexte alsacien.

 

Dégâts des pics aux façades
Hérons cendrés dans étangs
Les chats et les oiseaux
Oiseaux s'attaquant Ă  son miroir
Salissures d'hirondelles
Regroupement de corvidés
Attaque de buses
 
Nidification d'une cane colvert chez soi
Présence de chauves-souris dans sa maison
Présence d'un renard chez soi
Présence d'une fouine chez soi
Collision d'oiseaux contre les vitres
Les poteaux creux, des pièges mortels

 

En savoir plus sur la réglementation


De notre côté, rendons la cohabitation possible en supprimant les pièges potentiels de nos jardins. Nombreux sont les aménagements réalisés ou les objets abandonnés qui peuvent être mortels pour les animaux : clôtures constituées de poteaux creux, bouteilles vides stockées à l'extérieur, bac à eau et abreuvoirs... sont autant de piéges possible, à neutraliser impérativement.

 

En savoir plus sur les pièges mortels pour la faune sauvage : 

-> document réalisé par le Conseil Général de l'Isère
-> document réalisé par la LPO et l'ASPAS

 

 

Votre contact : 

Le service MĂ©diation Faune Sauvage (MFS)
Suzel Hurstel
Tél. : 03 88 22 07 35
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

La gêne causée par la présence de la fouine fait l'objet de beaucoup de questions - Photo Sylvain CordierLa gêne causée par la présence de la fouine fait l'objet de beaucoup de questions - Photo Sylvain Cordier

"Les chauves-souris sont-elles dangereuses ?
Comment se dĂ©barrasser de nids d’hirondelles qui salissent les murs ?
Peut-on boucher l’entrĂ©e d’une grange pour l'interdire Ă  une chouette ?
Comment se prĂ©munir d’une fouine qui vient grignoter les câbles de la voiture ?
Peut-on dĂ©loger une famille de lĂ©rots installĂ©e dans l’isolation de la maison ?
Que faire d’un jeune faucon trouvĂ© dans le jardin ?"

Ce sont des questions quotidiennement posées à la LPO…

 

Le service MFS, a Ă©tĂ© mis en place  en 2008 par le GEPMA (Groupe d'Etudes et de Protection des Mammifères d'Alsace ) et la LPO - qui ont regroupĂ© leurs compĂ©tences au sein d'un pĂ´le unique - pour faire face Ă  ces situations souvent prĂ©occupantes pour les personnes qui y sont confrontĂ©es ; il a ainsi vocation Ă  apporter des rĂ©ponses Ă  toutes les questions relatives Ă  la petite faune sauvage, qu'il s'agisse d'oiseaux ou de petits mammifères.

 

Ces questions concernent des problĂ©matiques très diverses :

  • signalement d’animaux en dĂ©tresse (blessĂ©s ou en perdition),
  • signalement de la prĂ©sence de colonies ou d’individus,
  • demande d’information (sur la biologie ou les mĹ“urs des animaux),
  • problème de cohabitation (phobies, dĂ©rangements, salissures…), allant jusqu'Ă  des souhaits de destruction d'espèces.

 

De nombreuses personnes craignent les chauves-souris, pourtant inoffensives - Photo Eric BuchelDe nombreuses personnes craignent les chauves-souris, pourtant inoffensives - Photo Eric BuchelLes rĂ©ponses sont alors faites avec un triple objectif :

  • apporter des solutions durables aux problèmes de cohabitation avec la faune sauvage, Ă©viter la destruction des individus par la mise en place de solutions Ă©cologiques alternatives, efficaces et pĂ©rennes. Les espèces les plus concernĂ©es sont les chauves-souris, les renards, les fouines, les ragondins, les hirondelles, les corbeaux, les pics…

 

  • venir en aide Ă  des animaux en perdition et/ou blessĂ©s et rĂ©aliser ainsi des actions concrètes de protection des espèces. Nombreux sont les oiseaux qui sont recueillis dans les centres de soins, essentiellement durant la pĂ©riode de reproduction et d’émancipation, durant laquelle les animaux sont les plus sensibles aux dĂ©rangements et aux mauvaises conditions climatiques. Des jeunes hĂ©rissons, Ă©cureuils et chauve-souris sont Ă©galement souvent pris en charge.
  • informer, sensibiliser le public et l’éduquer Ă  la prĂ©sence de la petite faune sauvage dans les agglomĂ©rations en apportant des Ă©lĂ©ments permettant de favoriser cette « nature de proximitĂ© Â».

Suzel récupère une bondrée apivore tombée du nid - Photo Cathy ZellSuzel récupère une bondrée apivore tombée du nid - Photo Cathy Zell

Les demandes proviennent majoritairement de particuliers mais elles sont Ă©galement Ă©mises par d’autres associations, des collectivitĂ©s territoriales et des entreprises publiques et privĂ©es.

Au-delà du service rendu aux personnes, de nombreux contacts permettent de découvrir des sites de présence jusque-là inconnus pour certaines espèces et de mettre en place, si possible, des mesures de protection.

 

Le service MFS, géré par Suzel Hurstel depuis sa mise en place, connaît un succès grandissant d'année en année. Soutenu par l'Eurométropole de Strasbourg, il permet de répondre à plus de 4000 demandes par an, émanant de l'ensemble de la région, voire des départements limitrophes.

 

Quelle que soit votre question, consultez-nous !

 

 Consultez nos fiches techniques

 

Des fiches techniques sur certains sujets prĂ©cis existent. Cliquer ici pour voir les thĂ©matiques et tĂ©lĂ©charger ces fiches !

 

Synthèse des activités du Service Médiation Faune Sauvage