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Depuis le 1er juillet 2013, les bâtiments non-résidentiels (bureaux, commerces, vitrines) devront éteindre leurs éclairages inutiles en milieu de nuit. Cette mesure vise à la fois un objectif de réduction des nuisances lumineuses sur les personnes et sur l’environnement nocturne et un objectif d’économie d’énergie.

 

 

Cet arrêté trouve sa source dans la ténacité de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) et de France Nature Environnement (FNE), dont la LPO est membre, pour lutter contre la pollution lumineuse.

 

L’ANPCEN et FNE saluent l’entrée en vigueur de cet arrêté qui s'applique en milieu de nuit aux vitrines, façades et bureaux non occupés. Après le constat, entre 1992 et 2012, de la multiplication des mises en lumière, de 64 % d’augmentation des points lumineux en France et d'une durée d’éclairage nocturne passée de 2400 à 4000 h par an, sa mise en œuvre devrait permettre de contribuer d’une part à la réduction des nuisances lumineuses, et d’autre part d’économiser chaque année, selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), l’équivalent de la consommation électrique d’environ 750 000 ménages et la somme de 200 millions d’euros.

 

Cet arrêté n’est pas une régression comme certains voudraient le faire croire, mais notre adaptation collective aux enjeux du XXIème siècle. Cette mesure vient en effet utilement compléter les démarches de réduction des nuisances lumineuses et de sobriété énergétique déjà engagées par certaines communes (une dizaine de milliers d’après l’ANPCEN) et, ainsi, partage mieux les efforts entre tous les acteurs.

 

Rappelons qu’un concours « Villes et Villages étoilés » est ouvert depuis juin à l’ensemble des communes de France, et que la LPO est partenaire de cette opération.

 

Consulter l’arrêté