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Catégorie : Centre de soins-Journal-Historique

Le planning a été tenu, et dès l’arrivée des beaux jours, le centre était prêt à accueillir les premiers animaux !

Alors que certains rapaces en fin de convalescence avaient déjà pu profiter des grandes volières pour s’entraîner au vol avant de retrouver la liberté, aucun espace n’était encore fonctionnel pour les soins, ou le nourrissage des jeunes.

 

Le chalet d'accueil, à l'entrée du centre - Photo Cathy ZellLe chalet d'accueil, à l'entrée du centre - Photo Cathy ZellPareillement il n’existait pas non plus de local permettant de déposer un animal en l’absence du salarié, ou d’accéder à de la documentation.

Les mois de février et mars ont donc été consacrés à pallier ces manques : un chalet en bois a été construit à l’entrée du centre pour permettre l’accueil de tous les visiteurs. En plus de représenter un abri pour tous les animaux qui y sont placés en attendant d’être pris en charge, ce chalet contient de nombreuses brochures et dépliants pour aider les visiteurs à mieux connaître la petite faune sauvage et de les inciter à soutenir nos actions d’assistance aux animaux. Une exposition sur le travail de soins y sera également présentée.

 

 

L’autre priorité a consisté à transformer un bâtiment d’habitation en infirmerie. Des entreprises spécialisées ont entrepris la réfection du chauffage et des revêtements de sol ; mais c’est l’équipe de bénévoles qui a pris le reste des travaux en charge.

Chantal repeint la future salle de soins - Photo Cathy ZellChantal repeint la future salle de soins - Photo Cathy Zell Christian Braun n’a pas compté ses heures bénévoles pour troquer bénévolement sa casquette de directeur de la LPO pour celle de coordinateur des travaux, et chaque « chantier du mercredi » a fait progresser la future infirmerie : isolation intérieure, perçage d’un mur pour la mise en place d’une nouvelle porte, ajout d’un escalier extérieur, création de cloisons en verre, extension du réseau électrique et d’eau, peinture intérieure, pose d’éviers et de plans de travail…

Une partie de l’équipe salariée a complété ces travaux en réalisant l’aménagement intérieur de la pièce destinée aux tâches administratives (tous les meubles et une grande partie des fournitures de bureau ont été gracieusement offerts) et en installant les câblages informatique, téléphonique et l'accès Internet. Parallèlement, un espace d’accueil des stagiaires et des éco-volontaires a été aménagé. Ce dernier comporte une chambre pour 2 personnes, des sanitaires, une pièce commune et une cuisine équipée, et est destiné à accueillir toute personne souhaitant s’investir pour quelques jours ou plus dans le centre de sauvegarde.

 

Suzel dans la salle dédiée aux tâches administratives - Photo  Cathy ZellSuzel dans la salle dédiée aux tâches administratives - Photo Cathy ZellPour autant, bien que les structures soient en place, l’accueil des animaux restait impossible : en effet, comment prendre en charge des oisillons qui nécessitent 8 à 12 nourrissages par jour, 7j/7.  Suzel Hurstel, salariée responsable du centre de soins, a donc organisé des permanences quasi quotidiennes (week-ends inclus) constituées de personnes bénévoles se relayant par demi-journée.

Après avoir bénéficié d’une information collective puis d’une formation individuelle, chacune de ces personnes sait désormais, durant les heures de sa présence au centre, ce qu’elle a à faire et comment procéder. Certains se réjouissent ainsi de s’occuper des espaces verts ou d’entretenir (voire d’améliorer encore) les structures de soins, d’autres se sont pris d’affection pour le nourrissage des jeunes oiseaux et des petits mammifères, d’autres encore prennent en charge le nettoyage des boxes. Au final, une douzaine de personnes consacre ainsi plusieurs heures par semaine à l’assistance aux animaux en détresse.

Même si le centre de Rosenwiller fonctionne désormais à plein régime, les actions de communication ne cessent pas pour autant : mise en place d’une signalisation adéquate dans le centre et dans ses environs, information sur son existence auprès de professionnels (vétérinaires, pompiers…) et dans les villages voisins, campagne de sensibilisation aux « gestes qui sauvent », appels à dons, etc. … sont autant de tâches à effectuer ou à poursuivre.

 

Le centre de sauvegarde est le résultat de l’implication d’un grand nombre de personnes, qui ont toutes contribué, de près ou de loin, à son succès. Sans pouvoir les remercier toutes individuellement, la LPO tient à les remercier très chaleureusement pour leur action.