Les phénomènes remarquables à observer

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Envol des jeunes rapaces nocturnes
Saison : PRINTEMPS Activité maximale du 15 mai au 15 juin

 

Les jeunes rapaces nocturnes ont pour habitude de quitter leur nid avant de savoir voler. Ils se déplacent tant bien que mal sur les branches voisines du nid, tombent parfois au sol, puis grimpent maladroitement sur de petits arbres en s'aidant du bec et des ailes.
Cette pratique leur joue parfois des tours, lorsque des promeneurs bien intentionnés, pensant à tort que les poussins sont abandonnés, les récupèrent pour les confier à un centre de soins. En réalité, les parents ne sont jamais bien loin ; la nuit venue, ils reviennent nourrir leurs jeunes, qu'il faut donc impérativement laisser sur place. Pour permettre à leurs parents de les localiser, les jeunes vont crier de manière répétée durant la nuit, dès qu'ils ont quitté le nid. Cette intense activité nocturne permet aussi aux observateurs de repérer les familles de rapaces nocturnes durant quelques semaines. De même que les adultes peuvent être différenciés à leur chant, on peut reconnaître les jeunes des différentes espèces à leurs cris, dont la portée est cependant variable d'une espèce à l'autre.

 

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Chouette hulotte


Hibou moyen-duc


Chevêche d'Athéna


Effraie des clochers

Les premiers à quitter leurs nids sont les jeunes chouettes hulottes, dès le mois de mai. Leurs appels peuvent être entendus à quelques centaines de mètres. On trouve cette espèce dans tous nos massifs forestiers, aussi bien en plaine que dans les Vosges ; mais elle n'hésite pas à s'établir jusque dans certains parcs urbains.

Les jeunes hiboux moyens-ducs s'envolent en moyenne deux à trois semaines après les hulottes, donc fin mai/début juin. Leurs cris particulièrement stridents portent encore plus loin que ceux des hulottes. Il est fréquent à cette époque de rencontrer en journée, comme pour les autres espèces, une fratrie de jeunes serrés étroitement les uns contre les autres sur une branche.

Les chouettes chevêches quittent leur cavité fin juin/début juillet. Les jeunes sont plus difficiles à localiser que ceux des espèces précédentes, en raison de la portée très limitée de leurs cris et de la raréfaction de l'espèce. Elle fréquente encore toutefois certains de nos vergers, ou campagnes d'aspect bocager.

Les effraies des clochers, quant à elles, ne sont pas adeptes des envols précoces. Les jeunes déploient une forte activité sonore alors qu'ils sont encore au nid. Ils s'envolent vers la même période que les chevêches, les adultes réalisant alors souvent une seconde ponte.