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Chez plusieurs espèces, la fin de la mue du plumage provoque une reprise plus ou moins marquée des chants à partir du mois d'août. Comme si, après cet effort physiologique, les oiseaux retrouvaient leur vitalité. Dans notre région, c'est notamment le cas chez le rougequeue noir, la fauvette à tête noire et le pouillot véloce.

D'une façon encore plus marquée, la dispersion automnale des jeunes de certaines espèces sédentaires entraîne une importante activité de chant.

Les nouveaux arrivants qui cherchent à s'installer provoquent un regain de défense territoriale chez les adultes en place. C'est le cas chez les chouettes (hulotte, Tengmalm, chevêchette) et chez les tétraonidés, notamment la gélinotte des bois : septembre, octobre et novembre (selon la météo et l'altitude) sont les mois les plus propices à l'audition de leur chant.

C'est aussi à cette saison que le cassenoix moucheté se manifeste le plus par ses cris et qu'il devient possible de l'observer sans trop de difficultés dans les Vosges.

D'autres espèces enfin, comme le rougegorge, défendent un territoire pendant l'hiver : ils s'y s'installent à partir d'octobre et chantent assidûment pour le délimiter.