RĂ©cit de Brigitte Franiatte
En bordure de la digue, la lumière pâle du matin nous laisse apercevoir un premier pic – cendré – perché à la cime d’un chêne. Pics verts et pics épeiches bruyants lui succèdent, côtoyés par 2 palombes statiques sur leur perchoir. Du plan d’eau auréolé de brume, émergent peu à peu des grèbes huppés, colverts et un harle bièvre furtif. Seul un faisceau lumineux semble éclairer le dortoir des cormorans encore occupé (onze individus).
Le petit groupe et son guide – quatorze personnes tout de même – poursuit sa progression, sans perturber en rien un héron cendré figé sur les rochers; mimétisme parfait.
Sur la rive opposée, deux moineaux friquets dans un vieil arbre se laissent admirer. Halte prolongée au soleil pour observer grèbes huppés, cygnes, fuligules, sarcelles, harles bièvres (2), foulques, bergeronnettes grises et chercher des limicoles - absents ! – puis détour à l’observatoire où une fauvette à tête noire et deux pouillots véloces retiennent notre attention. La promenade se termine sur le sentier boisé qui nous ramène au parking, étape animée par des sittelles torchepots peu discrètes.
Cette sympathique sortie s’est prolongée pour certains au col de Roderen, où furent observés plus de 3 800 pigeons et rapaces en migration.