Le 12 juillet, les eurodéputés se sont prononcés à une courte majorité en faveur du règlement européen de restauration de la nature. L’adoption de ce texte peut marquer un tournant dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique.
Avec 51,7% des voix exprimées, le Parlement européen a adopté la proposition de loi visant à imposer aux États membres de restaurer les forêts, les zones humides et autres milieux marins et terrestres endommagés par les activités humaines. Bien que ses ambitions initiales aient été considérablement réduites, notamment dans le domaine agricole, ce règlement garantit la mise en œuvre d’actions concrètes pour la sauvegarde de l’environnement et constitue un pilier essentiel du Pacte vert pour l’Europe.
L’issue positive du vote met en échec les manœuvres des lobbies de l’industrie agroalimentaire pour perpétuer la politique du pire en matière d’écologie et de développement durable. A l’échelle de la planète, les productions alimentaires intensives sont responsables de 80 % de la déforestation, consomment 70 % des ressources en eau et représentent la principale cause du déclin de biodiversité, dont dépend la moitié du PIB mondial.