Bien que la plupart des structures aient été mises en place, de nombreuses finitions restent à faire. L’apparence des installations évolue peu, mais chacune d’entre elles fait l’objet d’une attention particulière pour la rendre la plus pratique, pérenne et résistante possible. Le point sur ces détails qui font la différence.

Sur la toiture, pose des gouttières et du lattageAlors que certaines volières sont entièrement constituées d’arceaux et de filets, d’autres sont équipées, à l’une de leurs extrémités, d’un caisson en bois permettant aux oiseaux pensionnaires de s'abriter. Font également partie du centre de soins, des boxes, également en bois, destinés aux oiseaux n'ayant pas encore une entière aptitude à voler. Au nombre de 6, ceux-ci sont complètement fermés, à l’exception d’une petite ouverture à l’arrière.

Cette ouverture a donc dû être réalisée dans chacun des réduits, et être protégée par un grillage. L’intérieur des boxes et caissons, qui devra être régulièrement nettoyé au nettoyeur à haute pression, a été étanchéïfié avec des plaques de fibro-ciment. Sur le sol, un carottage dans la dalle de béton a permis la mise en place d’un puits perdu pour l’évacuation des trop-pleins d’eau.

Le fibro-ciment et les portes en bois sont posés

Les toits sont couverts de tuiles en terre cuite, nécessitant la pose d’un lattage adéquat. A leur extrémité, une gouttière est posée ; la récupération de l’eau de pluie est prévue.
Tous les pourtours des volières, équipés de grillage anti-prédation, doivent être adaptés à la présence des oiseaux : aucune partie métallique ou plastique ne doit les blesser ; une équipe de bénévoles a donc eu comme mission de recouvrir l’ensemble des grillages avec de la terre végétale, minutieusement étalée au râteau.
Les branchements électriques et d’eau sont réalisés. Tous les filets sont vérifiés et leur fixation renforcée, sur les 8 volières. Les sas (en filet également) sont terminés.

Mi-mai, de nombreux détails doivent encore être peaufinés et quasiment l’ensemble des tuiles reste à poser. Mais Jean-Luc Stroh et Olivier Boehler, dont la présence a été prolongée de 15 jours grâce au mécénat de compétences et surtout grâce à la bonne volonté de l’entreprise Lohr, doivent quitter le chantier, au grand regret de l’équipe de la LPO, qui a pu compter sur leur implication, leur savoir-faire et leur bonne humeur quotidienne… A compter du 18 mai, Laurent Haensler, responsable du chantier, continuera donc les travaux seul.